L’atelier d’examen et de validation des Etudes réalisées dans le cadre de l’appui au processus d’enregistrement des indications géographiques (IG) au Tchad s’est ouvert ce mardi 13 mai 2025 en N’Djamena.

La rencontre qui est une organisation Conjointe de l’OAPI et du projet Droits de propriété intellectuelle en Afrique (AfripI) avec le soutien du gouvernement de la République du Tchad, s’est tenue en faveur des producteurs de la spiruline du Tchad ou Dihé en langue locale et du Comité National des IG, en vue de finaliser le processus d’accompagnement du Dihé à l’enregistrement en Indication Géographique protégée (IGP) à l’OAPI.

Le lancement des travaux c’est fait sur des allocutions du Chef adjoint du projet AfriPI Carlos LLEO SATORRE et du Représentant du Directeur Général de l’OAPI, Michel GONOMY - Chef du Projet d’Appui à la Mise en Place des Indications Géographiques (PAMPIG) à la suite desquelles, un discours d’ouverture a été prononcé par le Coordonnateur de la Structure national de liaison du Tchad, Chérif ABDALLA.

Une Dynamique de développement des IG en marche

En vue de déployer une stratégie de reconnaissance et d’exploitation efficace sous le label IGP, Les échanges entre les différentes parties prenantes visaient à :

  • Permettre aux membres de l’Association tchadienne pour la protection, la promotion et le développement du Dihé, de s’imprégner des outils nécessaires au processus d’enregistrement de leur produit en IGP ;

  • Restituer au Comité en charge des IG au Tchad, les résultats obtenus à l’issu du processus d’enregistrement ; lesquels serviront à valider le cahier de charge et le plan de contrôle de ce produit pilote de la région.

  • Edifier ledit Comité sur les missions qui leur incombent en ce qui concerne la procédure d’enregistrement à l’OAPI, la gestion et la pérennisation de l’IGP.

Dans sa volonté d’accompagner chaque Etat membre à la reconnaissance en IGP d’au moins un produit emblématique de son terroir, par cette démarche IG, l’OAPI se tient aux côtés des autorités tchadiennes pour bâtir un modèle de gouvernance intégrant la valorisation du Dihé comme atout de développement économique.