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«Développement des entreprises en Afrique : le rôle des écosystèmes d'innovation ». C’est le thème du webinaire qui s’est tenu ce vendredi 10 septembre 2021, organisé en prélude à la 22ème journée africaine de la technologie et de la propriété intellectuelle (JATPI) qui se célèbre ce 13 septembre 2021. Le discours introductif du Directeur Général de l’OAPI, Denis L. BOHOUSSOU à cette activité qui lance les manifestations de cette célébration, a rappelé le symbolisme de cette journée qui rentre dans le cadre des missions de l’OAPI, consignées par les chefs d’Etats, lors de sa création le 13 septembre 1962 à Libreville.
Des échanges mais également des partages d’expériences ont réunis autour de cet atelier une centaine d’experts à la faveur d’un système de financement de l’innovation au sein des Etats membres, que l’OAPI s’active à mettre en place. Le contexte de pandémie mondiale actuel montre la nécessité pour ces Etats de maîtriser leurs écosystèmes d’innovation afin de réduire leur dépendance aux technologies tierces. Cette nouvelle vision de maîtrise de la technologie par les entreprises est une opportunité de compétitivité pour répondre aux défis de la Zone de Libre Echange continentale Africaine (ZLECAF).
Par écosystèmes d’innovation, entendons « collaboration d’acteurs interconnectés-entrepreneurs - entreprises – Universités – autres organismes d’enseignement et centres de recherche – investisseurs - agences de financement- organismes de réglementation, dont les principaux objectifs incluent la génération de synergies et la création de nouvelles connaissances et innovation » (Dosso et al 2015).
Dr MAFINI DOSSO de la Commission Européenne, a planté le décor des discussions. Elle a évoqué l’idée d’un processus d’intégration technologique, d’échanges de connaissances et de prises d’initiatives comme base fondamentale des écosystèmes qui permettent selon les spécificités territoriales, de créer des valeurs collectives sociales environnementales et économiques. L’expérience du Mali apportée par Mme Fatoumata SIRAGATA TRAORE, à mis en exergue le potentiel technologique de ce pays, tout en soulevant la nécessité de renforcer les capacités des acteurs de la recherche et en mettant l’accent sur la protection des produits issus de la recherche, comme point de départ de leur valorisation.
D’autres interventions ont permis de mettre le doigt sur la difficulté de mettre en place des stratégies. Néanmoins il est possible de procéder à un benchmarking adapté à nos réalités, à nos objectifs, à nos priorités, à nos ressources dans le but d’obtenir des résultats définis à l’avance.
L’essor du développement en Afrique viendra de transformations technologiques. C’est en cela que l’OAPI se tient aux côtés de ces Etats membres pour les accompagner à intégrer les aspects « innovation et propriété intellectuelle » dans leurs stratégies économiques.
Le 13 septembre 2021, sera célébré la 22ème Journée Africaine de la Technologie et de la Propriété Intellectuelle sous le thème « Propriété intellectuelle, innovation et développement des entreprise en Afrique ». En prélude à cette journée, l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI) organise ce vendredi 10 septembre 2021, de 10h30 à 12h30 heure de Yaoundé ( GMT+1), un webinaire sur le thème « Développement des entreprises en Afrique : le Rôle des écosystèmes d’innovation ».
L'objectif principal du webinaire est de partager avec les acteurs de l’innovation et de l’encadrement des entreprises, les bénéfices de la collaboration de ces acteurs du développement pour soutenir l’innovation et la compétitivité des PME en Afrique.
Ce moment d’échanges intéresse les gestionnaires de petites et moyennes entreprises (PME), les représentants de chambres de commerce ou d'associations de PME., les Universités, centres de recherche, et structures d’encadrement de l’innovation.
Experts, acteurs locaux et centres de recherche agricole africains se sont réunis autour de la filière agricole du Tchad, de son système de recherche et de son secteur semencier pour posé les jalons d’une feuille de route constructive au le développement des variétés végétales.
C’était au cours du séminaire national sur la protection des obtentions végétales qui s’est déroulé du lundi 30 août au jeudi 1er septembre 2021. L’objectif était de fédérer toutes les stratégies techniques et administratives nécessaires à valoriser les variétés améliorées, à booster la productivité agricole afin d’aboutir à une meilleure distribution sur le marché.
Les parties prenantes à ces travaux se sont mutuellement félicitées mutuellement de la richesse et de la fluidité des échanges qui ont contribué à la réussite de cette activité. Les discussions ont permis de se pencher sur les défis et facteurs de développement à prendre en compte, afin d’aboutir à une meilleure organisation de la filière semencière.
L’ultime étape de ces ateliers a été parachevée par des recommandations d’experts et des résolutions fortes.
Louise AKANVOU pour le CNRA ; « bien définir les rôles des structures entre l’organisation de la recherche qui créé, protège et valorise les obtentions végétales, et le secteur privé qui promeut et commercialise les variétés à fortes valeurs économique ».
Yacouba DIALLO pour le CORAF ; « revoir la politique nationale de production des semences de base et tenir compte des débouchés pour produire en fonction de la demande. Dès lors que les semences sont de qualité, cela emmènera les paysans à rechercher eux-mêmes la bonne semence ».
Justin RAKOTOARISAONA de l’AFTSA ; « il n’est pas nécessaire d’attendre d’être en grand nombre pour mettre en place des associations de producteurs de semences, on peut commencer en petit comité et progressivement elles s’agrandiront ».
François BURGAUD pour le SEMAE ; « les statistiques des échanges de semences entre les pays de la Zone CEMAC et le reste du monde restent encore assez faibles. Ce qui traduit les difficultés de ces pays en termes de création variétale. Néanmoins nous restons disponibles pour apporter notre expertise et aider à investir davantage dans la recherche et le développement de l’industrie semencière ».
SAAD Cherif Ahmed pour le ministère en charge de l’industrie ; « le projet PPOV de l’OAPI est une initiative à fort potentiel agricole et économique ainsi qu’une occasion à saisir pour l’ensemble de nos acteurs. Avec le soutien des différents partenaires et experts, nous essayerons de faire de notre mieux pour avancer petit à petit ».
À terme, il apparait désormais important pour le Tchad de s’octroyer d’infrastructures adaptées pour les programmes de recherche et de miser sur la formation à partir des écoles et universités, afin d’accroître les compétences des personnes ressources. Les autres aspects à prendre en compte sont la vulgarisation des nouvelles technologies (variétés et autres technologies) mises en place, ainsi qu’une meilleure définition de la politique de protection des nouvelles variétés végétale créées.
Les six magistrats membres de la Commission Supérieure de Recours (CSR) de l’organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI) nouvellement nommés ont été installés dans leurs fonctions ce mercredi 1er septembre 2021 au siège de l’OAPI à Yaoundé.
C’était au cours d’une cérémonie présidée par le Secrétaire d’Etat auprès du ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique du Cameroun, Monsieur FUH Calistus Gentry. Dans son discours d’installation, le membre du gouvernement a rappelé les missions assignées à cet organe juridictionnel supranational. Au regard de ces missions il a relevé que la CSR est « un organe de contrepoids nécessaire à la mise en confiance des usagers du système et à une gestion saine des droits de propriété intellectuelle en général ». Par la suite, Monsieur FUH a procédé à l’installation de ces hauts magistrats, avec le souhait que l’équipe ainsi installée prennent la pleine mesure de l’importance de leur mission et s’en acquittent en toute impartialité.
Avant l’intervention du Secrétaire d’Etat, il y a eu le mot de bienvenue de Monsieur Denis BOHOUSSOU, Directeur Général de l’OAPI, mais également cette adresse de Maître Nico HALLE, le doyen des Mandataires agrées auprès de l’OAPI. L’avocat a souligné que l’OAPI, depuis quelques années déjà, force le respect des usagers et surtout des professionnels de la propriété intellectuelle par la qualité du service ; un service aujourd’hui marqué par la célérité appréciable dans le traitement des dossiers et la délivrance des titres.
Toute chose qui de son avis, contribue développement de l’entreprise et de la société, renforcée par l’existence au sein de l’OAPI de l’instance de régulation que constitue la CSR.
La CSR, organe juridictionnel, apparaît comme un maillon essentiel du système OAPI, en raison de la garantie qu’elle constitue en termes de sécurité pour les détenteurs de droits de propriété intellectuelle.
Les Magistrats Installés
Membres titulaires
- FADE CAMILLE ARISTIDE, Benin
Procureur de la République près le Tribunal de Première Instance de deuxième classe d’Aphahoué
- KONDROUS Bertrand Quentin, Centrafrique
Président du Tribunal de Grande Instance de Batangafo
- KOLOMOU Noël, Guinée
Juge d’Instruction au Tribunal de Première Instance de Pita
Membres suppléants
- BAH EL BAR M’BEIRICK, Mauritanie
Président de la Chambre Commerciale auprès de la Cour d’Appel de Nouakchott
- Ahmat MAHAMAT AGREY, Tchad
Conseiller du Garde des Sceaux, Ministre de la Justice
- DIABAGATE Hassane, Côte d’Ivoire
Sous-Directeur du Contentieux à l’Agence Judiciaire du Trésor au Ministère de l’Economique et des Finances.
M. BOHOUSSOU, lors de son mot de bienvenue
Me NICO HALLE face à l'auditoire