Actualité

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Dans la perspective de l’entrée en vigueur de l’ACCORD DE BANGUI, ACTE DU 14 DECEMBRE 2015, le Directeur Général de l’OAPI a mis en place un groupe de travail. Ce groupe est chargé d’élaborer des documents nécessaires y afférents, notamment, le règlement d’application dudit accord.
Supervisés par Monsieur Jean-Baptiste Wago, Directeur général Adjoint de l’OAPI, les travaux du groupe de travail qui ont commencé ce lundi 14 septembre 2020, prendront fin le 18 septembre.

En rappel, l’Accord de Bangui révisé en décembre 2015 à Bamako au Mali, a déjà fait l’objet de 11 ratifications par les Etats membres sur les 12 attendues pour son entrée en vigueur.

Tout laisse donc croire que l’année 2021 consacrera l’avènement de ce nouveau texte qui régit la propriété intellectuelle dans 17 Etats d’Afrique.

 

 « Je remercie l'OAPI pour cette opportunité. Nous restons disponibles pour apporter notre contribution dans les différents chantiers. Toutes mes félicitations à l'OAPI et partenaires. » Ces mots sont du Professeur Rokia SANOGO du Mali. Ils renseignent sur le sentiment de satisfaction partagé à l’issue de ce webinaire organisé ce 14 septembre 2020.

Les panelistes ont relevé différentes stratégies mises en place pour contribuer aux solutions face à la pandémie. On retient que pour l’OAPI et l’OMPI des bases de données désormais disponibles tant pour les chercheurs que les gouvernements. Elles donnent accès à l’information la plus pertinente sur les inventions et autres dispositifs paramédicaux nécessaires à la lutte contre la Covid-19.

L’Union Africaine quant à elle, en appelle à revisiter les Accords sur les ADPIC, afin d’amener les pays africains à en faire une meilleure exploitation, surtout dans le contexte ambiant. Ce contexte, de l’avis du représentant de l’OMS Afrique, milite grandement en faveur d’un plus grand engagement afin que, résultant de la R&D et de l’innovation, les médicaments parviennent aux dispensaires pour soulager les afflictions sur le continent.

Les échanges qui ont suivi ont permis aux participants de part et d’autre du continent, de contribuer au débat. C’est le cas du ministre Anacleto OLO MIBUY, Administrateur de l’OAPI pour la République de Guinée Equatoriale.

 

 

L’Afrique célèbre ce 13 septembre 2020, la « Journée africaine de la technologie et de la propriété intellectuelle ». La célébration de cette journée est généralement marquée par l’organisation de diverses activités dans les Etats membres de l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI). Ces activités visent à mettre en lumière le rôle que peuvent jouer la technologie et la propriété intellectuelle dans le développement de l’Afrique.

Cette année, cette célébration se fait dans un contexte marqué par la pandémie liée à la COVID-19 qui, de toute évidence, compromet toute activité de nature à mobiliser du public, en raison des mesures barrières édictées par les Etats membres.

C’est donc en considération de ce contexte que l’OAPI et ses partenaires, à savoir : l’Organisation Régionale de la Propriété Intellectuelle (ARIPO) et l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI) ont décidé de commémorer cette journée de façon toute particulière en mettant à profit les ressources du numérique pour organiser un séminaire virtuel, un webinaire. Ce webinaire se tient le lundi 14 septembre 2020, entre 10 h30 -12 h (GMT + 1), en langue française et de 15h à 16h 30 (GMT + 2) en langue anglaise.
Il sera donc question à travers le thème général : « Le rôle des offices de propriété intellectuelle en Afrique dans le contexte de la Covid-19 », de permettre des échanges entre un panel d’experts et un public spécifique, tout en sensibilisant le grand public sur le rôle majeur que peuvent jouer la propriété intellectuelle (PI) et les offices qui en font la promotion, dans une situation de crise sanitaire.

Pourquoi un webinaire sur le rôle des offices de PI dans le contexte de la Covid-19 ?
La pandémie du Covid-19 constitue une menace considérable pour le développement humain et met en péril l’économie mondiale.

Pour juguler cette menace, des mesures ont été prises çà et là, limitant drastiquement la circulation des hommes et des biens à travers le monde ; d’où la récession économique de grande ampleur qui se profile à l’horizon.
Dans ce contexte, les recherches se sont accélérées sur les questions de la santé et des domaines connexes, notamment celui de la pharmaceutique. Au-delà des inventions et donc des brevets sur les médicaments ou vaccins, d’autres dispositifs médicaux ou paramédicaux voient le jour afin d’éradiquer le mal ou à tout le moins, d’en atténuer les effets néfastes sur la santé humaine.

Dans cette effervescence, la propriété intellectuelle joue un rôle central étant donnée la course à l’appropriation privative des droits de propriété intellectuelle qui s’ensuit inéluctablement.
Dès lors, les offices de propriété intellectuelle deviennent des acteurs de premier plan dans la recherche des solutions à la crise sanitaire de la Covid-19. Cette posture centrale tient en raison même de la double fonction d’un office de propriété intellectuelle. D’une part, une fonction notariale – la délivrance des titres de propriété industrielle - et d’autre part, une fonction de développement, à travers entre autres, la diffusion de l’information technique au profit des chercheurs et des institutions de recherche.

Dans le contexte ambiant, il a semblé opportun de susciter un moment de réflexion et de questionnement sur le rôle que les offices de propriété intellectuelle en Afrique peuvent véritablement jouer face aux défis sanitaires de la Covid-19.

Il s’agit d’un webinaire gratuit et ouvert sur la plateforme Zoom. Pour s’inscrire, cliquez sur les liens ci-dessous :

https://us02web.zoom.us/webinar/register/WN_zPRwaGCkSa6RIjtQYQg4ig ( pour la version anglaise)

https://zoom.us/j/96073179630?pwd=SVdBZmZRc0RoSFVGQ2pMdDFNSTVLUT09 (pour la version française)

 

« En dépit de la pandémie, l’affluence est telle que notre service a réussi la résilience et avons assez bien fonctionné dans le respect évidemment des règles strictes éditées par l’ANSS.

A ce jour près de 70% des marques de produits et services vendus sur le marché guinéens sont protégés à l’OAPI à travers le ministère de l’Industrie. » fait savoir M. Mamadou BILO BAH, Directeur général du Service de la Propriété Industrielle, dans une interview accordée au journal Leverificateur.net.

Parlant de l’appui de l’OAPI à la Guinée, M. BILO BAH fait savoir : « le Ministère de l’Industrie et PME a obtenu de l’OAPI un accord de financement de la labellisation et emballage de l’ananas Baronne de Guinée destiné au commerce. Ensuite l’obtention d’un second accord pour le financement de l’installation de l’unité de torréfaction du café Ziama déjà labelisé. A cela s’ajoute à labellisation en cours de l’ananas, du pagne kindely de kindia, du miel de faranah et djaguissa. » Lire l’intégralité de l’interview http://leverificateur.net/12487-2/

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