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Le Directeur Général par intérim de l’OAPI, Monsieur Jean-Baptiste WAGO a reçu le mercredi 3 novembre 2021, les Membres du Groupe de suivi du processus de reconnaissance du cacao rouge du Cameroun.

Cette audience fait suite à la mise en place officielle des Groupes de suivi des nouveaux produits pilotes des pays prioritaires et s’inscrit dans le cadre du Projet d’appui à la mise en place des indications géographiques (PAMPIG) dans les Etats membres de l’OAPI.

Messieurs Albert PETIT MESSA, Point focal des IG au ministère en charge de l’Agriculture et Coordonnateur du Comité national des Indications géographiques du Cameroun (CONAPIG), Pascal ATANGANA BALLA, Point focal des IG au ministère en charge de l’Industrie, Coordonnateur Adjoint du CONAPIG, et Simon BASANAGA, Promoteur de l’initiative « cacao d’excellence du Cameroun », ont saisi cette occasion pour exprimer leur gratitude à l’OAPI pour la relance de ce processus reconnaissance et leur engagement à travailler avec les acteurs et les experts retenus, afin d’obtenir le Label.

Monsieur WAGO a réitéré son intérêt personnel et l’engagement de l’OAPI à œuvrer aux côtés de l’Etat du Cameroun, pour un accompagnement et un aboutissement réussi du processus de labélisation du Cacao rouge du Cameroun en IGP.

L’audience a donné suite à une séance de travail ayant réuni les acteurs impliqués dans l’accompagnement du processus, à savoir, le CONAPIG, l’équipe du PAMPIG à l’OAPI, le Groupe de suivi du Cacao rouge du Cameroun ainsi que les bureaux d’étude AGRO-PME et CIBLE Conseils.

Les réunions de prise de contact et de travail se poursuivront avec les Groupes de suivi des autres pays pilotes, à savoir le Bénin, la Côte d’Ivoire et la Guinée.

 

M. Jean-Baptiste Noël WAGO, de nationalité centrafricaine, est Directeur général adjoint de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI) depuis le 1er août 2017.

Organisée le 28 octobre 2021, en virtuel, par l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI), en coopération avec l’Organisation Régionale Africaine de la Propriété Intellectuelle (ARIPO) et l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI), cette réunion avait pour objectif de relancer le plan stratégique de Nairobi adopté en 2019. Elle a impliqué les Secrétaires généraux des Ministères en charge des questions de droit d’auteur ainsi que les Directeurs généraux des organismes de gestion collective des droits d’auteurs et des droits voisins de 42 pays africains, membres de l’OAPI et de l’ARIPO.

La cérémonie d’ouverture a été marquée par les allocutions de bienvenue des Directeurs généraux des trois Organisations ainsi que celles des Ministres en charge de la Culture des Républiques de la Centrafrique et de la Mauritanie.

Dans son allocution, le Directeur Général par intérim de l’OAPI Monsieur Jean-Baptiste Noël WAGO a insisté sur l’importance du plan stratégique de Nairobi qui intervient à un moment où la gestion des droits d’auteur et des droits voisins en Afrique est à la croisée des chemins. Le continent se doit de choisir le développement de ses industries créatives et mettre à profit leur capacité à contribuer au développement socio-économique de nos Etats. Il est urgent, dira-t-il de « prendre en compte les questions de droit d’auteur et de droits voisins dans l’environnement numérique, dans l’optique de maximiser le potentiel de nos industries de la création au service du développement. »

Les Directeurs Généraux de l’OMPI et de l’ARIPO, dans le même sens évoqueront la nécessité de la prise en compte des industries créatives dans les politiques de développement au regard de leur capacités à contribuer au PIB et à la création d’emplois. Ils ont déploré la faible rémunération des créateurs africains malgré la richesse culturelle du continent.

L’activité qui s’est poursuivie sur toute la journée a été l’occasion de faire l’état de l’écosystème du droit d’auteur et des droits voisins dans les différents pays, d’identifier les priorités et proposer des solutions. Une suggestion de susciter un engagement politique des décideurs à un haut niveau, en liaison avec l’Union africaine a retenu l’attention des participants et devrait être formalisée dans les jours à venir.

Les différentes priorités et solutions identifiés détermineront les actions futures relatives à la mise en œuvre de la Stratégie de Nairobi et ce dans le cadre du partenariat tripartite OMPI-ARIPO-OAPI (WAO).

Du mercredi 20 au vendredi 22 octobre 2021 à Abidjan-Côte d’Ivoire, se déroulait le séminaire régional de sensibilisation des acteurs de la filière du secteur semencier des pays membres de l’OAPI.

Durant ces trois jours, des experts techniques dont l'Interprofession des semences et plants (SEMAE), l’Union Internationale pour la Protection des Obtentions Végétales (UPOV), le Centre National de Recherche Agronomique (CNRA), le Groupe d'Etude et de contrôle des Variétés et des Semences (GEVES), l’Association Africaine du commerce des semences (AFSTA), l’International Seed Fédération (ISF), le Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricole (CORAF), EUROSEEDS ainsi qu’une vingtaine de participants provenant des Etats membres de l’OAPI parmi lesquels les responsables des associations nationales de semences, des groupements de producteurs et autres entreprises régionales à l’exemple de l’Association nationale des semences de Côte d’Ivoire (ANASEMCI), l’entreprise FASO KABA, Neema Agricole du  FASO SA (NA FASO), l'Union Nationale Inter Professionnelle des semences du Sénégal (UNIS) ou l’Association des Organisations Professionnelles Paysannes (AOPP), se sont prêtés aux jeux de partages d’expériences et de questions-réponses se rapportant à une idée générale. Comment structurer la filière semencière pour que les paysans soient en possession des meilleures variétés du moment selon l’espèce pour pouvoir les produire et les vendre ?

Rappelons que cette rencontre se tient dans le cadre du projet de renforcement et de promotion du système de protection des obtentions végétales (PPOV) de l’OAPI, subventionné par la Commission de l’Union Européenne avec l’appui technique de l’Organisation des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP), qui œuvre à accompagner ses Etats membres dans la valorisation des produits issus de la recherche afin de passer d’une agriculture traditionnelle à une agriculture extensive.

Il s’agit de dynamiser la recherche variétale en impliquant les opérateurs privés sur le plan institutionnel et organisationnel pour accompagner à la formalisation et la professionnalisation du secteur semencier des Etats membres de l’OAPI, stimulant ainsi le secteur le secteur agricole.

Des séances de brainstorming et de benchmarking entre les représentants nationaux, notamment ceux du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, du Tchad ... ont permis de constater que les problématiques diffèrent d’un pays à l’autre et qu’une bonne politique agricole doit être soutenue par une bonne politique semencière. D’où l’intérêt de maîtriser les écosystèmes agricoles afin de mieux exploiter ses potentialités d’une part, et d’autre part, coordonner avec les organismes tels que l’AFSTA, le CORAF et l’OAPI pour développer des semences au niveau du continent.

Toute chose qui exige une coordination des organisations semencières afin de prendre en compte l’ensemble des législations des différents pays et mettre en place un système de régulation régionale et créer un réseau de producteurs-multiplicateurs-distributeurs agréés.

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